ENTRETIEN AVEC GÉRARD COURANT À PROPOS DU « CINÉMATON » DE MAURICE PIALAT.

Réponses à des questions de Rémi Fontanel, Site Maurice Pialat, décembre 2004.

Comment est née l’idée du Cinématon ? Comment en avez–vous eu l’idée ?

C’est une longue histoire... qui est née dans les années 1970. Au début de cette décennie, j’étais un cinéphile fou et obsessionnel qui allait voir jusqu’à cinq films par jour. Mon ambition n’était pas de rester ce cinéphile excessif, mais de réaliser des films qui, j’en avais le secret espoir, essaieraient de sortir des sentiers battus de la production cinématographique ordinaire. Mon but n’était donc pas d’essayer de concurrencer — et j’en aurais été bien incapable ! — des cinéastes que j’admirais comme Antonioni, Godard, Bergman, Dreyer, Bresson, Eisenstein ou les burlesques américains (Keaton, Langdon). Non, mon projet et ma démarche étaient essentiellement artistiques : je désirais creuser mon sillon en essayant de faire des films qui, surtout, —  c’était là mon obsession — ne ressembleraient pas à ceux qui existaient.
Même si le cinéma était mon centre d’intérêt principal, j’étais également très attiré par l’art contemporain dont les artistes n’hésitaient pas à travailler sur le système de la série. Et ce travail, sur l’accumulation, les variations et la répétition, m’attirait beaucoup.
Je m’intéressais beaucoup aux cinéastes et aux artistes. Je fréquentais les festivals de cinéma où j’eus l’occasion de rencontrer de nombreux metteurs en scène et acteurs dont j’appréciais beaucoup les films : Marguerite Duras, Marcel Hanoun, Robert Lapoujade, Jean–Marie Straub et Danièle Huillet, Daniel Schmid, Michael Snow, Werner Schroeter, Jean–Luc Godard, Luc Moullet, Stephen Dwoskin, Gregory Markopoulos, Philippe Garrel, Rainer Werner Fassbinder, Jacques Robiolles, Paul Vecchiali, Nagisa Oshima, Chantal Akerman ou Ingrid Caven. Rien que du beau monde !
En spectateur assidu des festivals de cinéma et de la Cinémathèque française, je m’étonnais de voir si peu de films faits sur des cinéastes et des artistes. Mon étonnement fut encore plus grand lorsque je m’aperçus qu’il n’existait presque pas de films sur des artistes majeurs de la première partie du XXème siècle, qui tous, pourtant, étaient des artistes contemporains du cinéma !
C’est de là qu’est venue, petit à petit, l’idée de filmer ces personnalités avec des règles du jeu très particulières sur lesquelles je vais m’expliquer.

Que vouliez–vous transmettre, vers quoi vouliez–vous aller lorsque vous avez débuté, lorsque vous avez eu cette idée de « portraits » assez inédits ?

Mes moyens matériels et financiers étant réduits, je ne pouvais pas me permettre de réaliser des essais comme peuvent le faire si aisément les peintres et les écrivains. Ce manque de moyens m’obligea à une longue réflexion. Comment réaliser et comment financer moi–même ce travail ? C’est après avoir répondu à ces interrogations, qui durèrent plusieurs années, que je me jetai enfin à l’eau le 18 octobre 1977 en réalisant le numéro 0 de la collection : mon propre portrait. Quand je découvris le résultat, je fus très surpris par mon comportement devant la caméra car je pensais n’avoir rien fait. Je fus stupéfait par la multitude d’expressions qui se lisaient sur mon visage. À l’évidence, mon dispositif fonctionnait ! C’est alors que le 7 février 1978 je me lançai véritablement dans l’aventure en filmant le premier Cinématon, celui de ma concierge du 42, rue de l’Ouest à Paris.
Mais tout ça n’est que de l’anecdote. Ce que je voulais faire passer au public tenait dans ces trois points :
1) Je désirais conserver une mémoire cinématographique du milieu que je côtoyais : les milieux du cinéma et de l’art.
2) Je tenais à ce que ces portraits soient différents des portraits que l’on voyait au cinéma ou à la télévision.
3) Je voulais réaliser un grand nombre de portraits. Au départ, j’imaginais un film de 24 heures (soit environ 340 portraits), ce qui me semblait très ambitieux. Mais très vite, au bout de quelques mois, je me suis fixé un objectif plus élevé : filmer 1000 Cinématons (soit environ 70 heures de film). Puis lorsque, au bout de dix années de tournage, j’ai filmé le 1000ème Cinématon — le mien — j’ai désiré continuer et ne pas me fixer de limites.

Comment pourriez–vous qualifier, dans ces grandes lignes, le principe du Cinématon ?

Cinématon répond à des règles très précises. Tous les portraits, sans exception, sont réalisés selon les mêmes règles, je dirais les mêmes contraintes, les mêmes commandements.
Voici les 10 commandements du Cinématon :
1) La caméra cadre un gros plan fixe du visage d’une personnalité des arts et du spectacle.
2) La caméra cinématographique est fixée sur un trépied.
3) La caméra filme pendant 3 minutes 25 secondes, le temps d’un chargeur Super 8.
4) Il y a une seule prise.
5) Il n’y a pas de son.
6) Il n’y a pas de changement de mise au point.
7) Il n’y a pas de modification de cadrage en cours de tournage.
8) Il n’y a pas de coupure pendant le tournage et pas de montage.
9) La personne filmée est libre de faire ce qu’elle veut.
10) Le Cinématoné accepte que son portrait soit montré au public.

Quelle est l’histoire du Cinématon de Maurice Pialat ?

Nous étions au début du mois de juillet 1982. La gauche de François Mitterrand était aux affaires depuis un peu plus d’un an, L’URSS régnait sur la moitié du monde, Missing du Grec Costa–Gavras et Yol du Turc Yilmaz Güney venaient de se partager la palme d’or à Cannes, le SMIC pointait à 3404,20 francs par mois, le prix du super atteignait 4,42 francs, Bernard Hinault était en train de gagner son 4ème Tour de France, l’équipe de France de football échouait en demi–finale de la Coupe du monde face à l’Allemagne de l’Ouest, le gouvernement venait de décider de créer la 4ème chaîne (le futur Canal +), la canicule sévissait sur la France (43° dans le Var le 7 juillet), la Pologne du général Jaruzelski était en « état de guerre », la loi Sécurité et Liberté était abrogée par les députés.
Voici le contexte dans lequel nous nous trouvions lorsque je proposai à Vincent Nordon, un ami cinéaste et théoricien du cinéma (il collaborait à la revue Ça, plus communément appelée Ça cinéma), de faire son Cinématon. À cette époque–là, il était assistant de Maurice Pialat, sur le film À nos amours que préparait le cinéaste.
« Si tu me filmes dans les prochains jours », m’avait–il dit, « le mieux serait que tu viennes dans les bureaux de la Gaumont où je travaille sur le nouveau film de Pialat. Tu pourrais faire d’une pierre deux coups : faire mon Cinématon et celui de Pialat. Et même, trois coups puisqu’il y a une jeune lycéenne qui a été choisie pour le rôle féminin que tu pourras également filmer ». Cette jeune fille de quinze ans, c’était Sandrine Bonnaire. Et ce fut même d’une pierre quatre coups car je filmai également, ce jour–là, Maïté Maillé, une autre comédienne pressentie pour le film.
Nous nous donnâmes rendez–vous le samedi 17 juillet à 15 heures dans un bureau de la société de production Gaumont au numéro 10 de la rue Louis–Philippe à Neuilly–sur–Seine où Maurice Pialat avait tout l’espace désiré pour préparer son film, faire des essais avec des comédiens, etc.

Pourquoi l’avoir réalisé à ce moment–là ?

Ce sont donc les circonstances qui ont imposé cette date comme c’est toujours le cas dans les Cinématons. D’une façon générale, je ne contacte pas les personnes que je filme. Un Cinématon naît d’une rencontre ou, lorsque je ne connais pas la personne, c’est un intermédiaire — en général, un Cinématoné — qui crée le lien et qui organise la rencontre. Les règles du jeu du Cinématon sont tellement particulières que ce rapport personnel est indispensable.

Que saviez–vous de Pialat avant de réaliser ce Cinématon ? Le connaissiez–vous ?

Maurice Pialat faisait partie des cinéastes français que j’appréciais, au même titre que Philippe Garrel, Éric Rohmer, Robert Bresson, Jacques Tati, Pierre Étaix, Jacques Rivette, Jean Eustache ou Jean–Luc Godard. J’avais beaucoup aimé Passe ton bac d’abord et j’avais écrit un texte élogieux sur ce film dans la revue Cinéma 79 (n°249, septembre 1979).
Alors que je connaissais beaucoup de cinéastes français et étrangers, je n’avais jamais rencontré Maurice Pialat avant de le filmer. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée ! Bien sûr, ce n’est pas un personnage qui fréquentait les cocktails et les festivals mais j’aurais très bien pu le croiser, par exemple, à l’occasion d’une séance de ciné–club (c’est ainsi que j’ai rencontré François Truffaut).

Comment lui avez–vous présenté « la chose » ?

Là, ce ne fut pas simple. Maurice Pialat fut très surpris que ce portrait soit muet. Visiblement, il aurait préféré qu’il fut sonore. Il reprocha même à Vincent Nordon, qui avait joué les intermédiaires, de ne pas lui avoir précisé cette contrainte. Ce dernier se défendit en répondant qu’il lui avait signalé toutes les règles du Cinématon. Je compris alors qu’il y avait des tensions entre Pialat et son assistant qui culminèrent quelques jours plus tard par la rupture entre les deux hommes. (Vincent Nordon n’aura travaillé qu’à la préparation du film et n’aura pas eu le loisir de participer au tournage de À nos amours).

On voit Maurice Pialat assez calme, assez figé, le regard déterminé puis, ensuite, au fil du film, on le voit bouger, s’exprimer, presque commenter ce qui se passe... Quels souvenirs gardez–vous de ce moment de tournage ?

En fait, Maurice Pialat ronchonnait contre son assistant. Et cela, aussi bien durant le tournage de son portrait que, ensuite, lorsque nous conversâmes longuement dans son bureau. Maurice Pialat disait qu’à cause de lui (et indirectement à cause de moi), il perdait son temps. Bien sûr, c’est quelque chose que je comprenais. Quand on prépare un film, on a autre chose à faire que de jouer au jeu du Cinématon. Mais tout ça me semblait bien théorique car, en apparence, Maurice Pialat ne faisait rien. En apparence, seulement, car il passait son temps à observer ses deux futures comédiennes. Un mois avant de commencer son tournage, il faisait déjà de la direction d’acteur ! Après avoir longuement rouspété sur le fait qu’il perdait son temps (à cause du Cinématon et de la conversation qui la précéda et qui s’en suivit) il quitta le bureau pour aller prendre un verre au café d’en bas avec Sandrine Bonnaire et Maïté Maillé. Sur le moment, je ne compris pas pourquoi, après avoir dit ce qu’il venait de dire concernant sa gestion du temps, il allait gaspiller une autre partie de son temps dans un bistrot. En fait, c’est bien plus tard que je découvris la réponse : il avait besoin de se retrouver seul avec Sandrine et Maïté pour continuer à les observer dans leurs faits et gestes, pour aller rechercher des sentiments enfouis au plus profond d’elles–mêmes qu’il allait, ensuite, utiliser dans son film.

Que vous dit–il au moment où on le voit s’exprimer ?

Il s’étonnait que le Cinématon soit muet mais il ajouta que mon entreprise méritait les plus grands éloges et que c’était « gonflé » de faire un film sur autant d’années de tournage. Et aussi, comme je viens de le dire, il rouspétait contre Vincent Nordon, responsable à ses yeux du tournage du Cinématon alors qu’une longue journée de travail attendait les deux hommes. Sur ce dernier point, je voudrais dire deux ou trois choses concernant mon film 2000 Cinématons. Il s’agit d’un long métrage documentaire sur mon aventure Cinématonienne qui fut tourné en 2001 pour la télévision. Pour les besoins de ce film, j’avais retrouvé et interrogé Vincent Nordon. Ce dernier confirme les frictions entre Pialat et lui–même suite au tournage du Cinématon : « Mais après, le Pialat qui avait une dent contre moi... Pourquoi ? Parce qu’il marche à la haine... Une fois ton départ, une fois que tu as pris ta valise, ta caméra Super 8 et que je suis resté dans le bureau de Maurice, alors là, je me suis pris un savon du tonnerre de Dieu ! »

Plus largement, quels souvenirs gardez–vous de votre rencontre avec Pialat ? Comment s’est passé cette rencontre ? De quoi avez–vous parlé ? Avez–vous parlé de cinéma ? Quel regard a–t–il eu sur le format que vous utilisiez (le super 8) ?

Nous avons évidemment parlé du film qu’il préparait, À nos amours sans entrer dans le détail du scénario. Nous avons surtout parlé de son producteur et ami Daniel Toscan du Plantier que je connaissais pour avoir souvent participé aux soirées qu’il organisait durant le festival de Cannes après les projections des films produits par la société Gaumont. Jusqu’à ce jour–là — le 17 juillet 1982 — Daniel Toscan du Plantier avait les pleins pouvoirs sur le choix des films qu’il produisait. Ce 17 juillet fut le début de son déclin chez Gaumont. Son champ d’action et de liberté fut sévèrement réduit. C’était, en quelque sorte, le début de la fin. Quelques années plus tard, il dut quitter la Vieille Dame du cinéma.
En ce qui concerne le Super 8, il avait comparé, à juste titre, ma caméra à un pinceau. Évidemment, c’était le peintre qui sommeillait en lui qui se réveillait.

Quel regard portait–il sur le Cinématon ?

Comme je l’ai dit : il était impressionné par le côté démentiel de l’entreprise.

Quel regard portait–il sur son Cinématon ?

Je l’ignore car je ne sais pas s’il a vu son portrait. Pourtant, j’ai pour habitude d’inviter systématiquement les Cinématonés aux projections publiques de leurs portraits. Bien entendu, j’ai invité Maurice Pialat à la première présentation de son Cinématon qui a eu lieu le mardi 14 décembre 1982. C’était au cinéma Studio 43 — où j’y montrais régulièrement les Cinématons — au 43 rue du Faubourg Montmartre dans le 9ème arrondissement de Paris quand Dominique Païni en était son programmateur. Mais le cinéaste n’est pas venu. Je l’ai réinvité en d’autres occasions et il n’a jamais honoré ces projections de sa présence. Son Cinématon a également été montré à la télévision à plusieurs reprises. L’a–t–il vu lors de ces diffusions ? Je l’ignore aussi. Comme je n’avais plus de relations qui tournaient autour de la personne de Maurice Pialat, je n’ai jamais pu savoir s’il s’était vu.

Quels rapports avez–vous entretenus par la suite avec le cinéaste ? Vous êtes–vous revu par la suite ? Si oui, quels souvenirs gardait–il de ce moment ?

Je n’ai jamais eu l’occasion de revoir Maurice Pialat. Même pas au festival de Cannes lorsqu’il reçut la palme d’or en 1987. Pourtant, cette année–là, je présentais l’un de mes longs métrages, Les Aventures d’Eddie Turley dans la section Perspectives du Cinéma Français et cela aurait pu être une occasion de nous rencontrer à nouveau.
Il y a certains cinéastes que je n’ai jamais croisé (comme Renoir ou Tati), d’autres que je n’ai vu qu’une fois (comme Pialat, Gance ou Truffaut) et d’autres encore que j’ai rencontré souvent (Astruc, Duras, Godard, Garrel, Mocky, Rohmer). Ce n’est pas une question d’affinités : c’est beaucoup plus une question de hasard.

Avez–vous voulu refaire un Cinématon de Maurice Pialat ?

Pourquoi pas ? Mais comme je le disais, nos chemins ne se sont jamais recroisés. Si l’occasion s’était présentée, je n’aurais pas hésité une seconde pour faire un deuxième Cinématon avec Maurice Pialat. Comme j’ai eu de la chance d’en refaire un, en 1995, avec Sandrine Bonnaire. Et je ne l’ai pas regretté car son deuxième Cinématon, filmé 13 ans après le premier, est étonnant car il est presque identique à celui de 1982. Entre temps, elle avait fait une grande carrière de comédienne, elle avait acquis du métier, comme on dit, bref, elle connaissait toutes les ficelles du jeu d’acteur. Et pourtant, dans son second Cinématon, elle était aussi innocente et vraie que dans son premier où elle était totalement étrangère au monde du cinéma.

Ce qu’il y a de très émouvant dans ce Cinématon que vous avez réalisé de Pialat, c’est que ce « portrait » muet semble assez bien correspondre à l’homme qu’il était... le regard, la posture, la fermeté du visage... Est–ce votre avis ? Ce film est–il fidèle à ce que Pialat incarnait alors, y compris à vos yeux ?

Je partage votre avis. Ces 3 minutes 20 secondes de cinéma semblent extraits de l’un de ses films. C’est du Pialat pur jus. Dans la justesse du regard, des gestes. Et aussi, comme vous le dîtes, dans la fermeté du regard.

Quels films de Pialat vous ont le plus marqués ?

Je voudrais déjà dire que je ne connais pas tous les films du cinéaste. Par exemple, je n’ai toujours pas vu L’Enfance nue et La Gueule ouverte qui sont très prisés des cinéphiles. Cela dit, j’ai vu un nombre suffisamment important de ses films pour avoir ma petite opinion. J’ai parlé tout à l’heure de Passe ton bac d’abord. Je pense aussi à À nos amours, pour les mêmes raisons avec, en supplément, la présence de Pialat acteur. D’une manière générale, je préfère la veine des films faits avec des acteurs non professionnels plutôt que celle des films faits avec des stars comme Van Gogh, Sous le soleil de Satan ou Police.

Quel film plus précisément retiendriez–vous de sa filmographie ?

Passe ton bac d’abord, parce qu’à partir d’un sujet mince et intimiste, il crée un monde personnel tout en nous intéressant — nous, spectateurs — à ce monde intérieur. Cela me fait penser aux films d’Ingmar Bergman qui a réalisé plusieurs de ses films sur la petite île de Farö, dans la Baltique, avec une poignée d’acteurs en traitant des sujets les plus personnels et les plus intimes. À partir de ce petit échantillon de l’âme humaine et de ce minuscule territoire, Bergman intéressait les spectateurs du monde entier. Il y a aussi de ça dans le film de Pialat.

Que pourriez–vous nous dire d’autre sur ce Cinématon dédié à Maurice Pialat ?

Je voudrais simplement donner quelques précisions concernant le déroulement de cette journée du 17 juillet 1982. Je suis arrivé à mon rendez–vous à 15 heures et j’ai d’abord filmé — metteur en scène oblige ! — Maurice Pialat à 16 heures, puis j’ai enchaîné avec Maïté Maillé à 16 heures 10, Sandrine Bonnaire à 16 heures 20 et, enfin, Vincent Nordon, à 16 heures 40. Maurice Pialat, Maïté Maillé, Sandrine Bonnaire et Vincent Nordon sont les 236ème, 237ème, 238ème et 239ème portraits de la collection.
Aujourd’hui, les Cinématons sont au nombre de 2096 et l’ensemble dure environ 150 heures. La dernière rétrospective intégrale a eu lieu du 23 avril au 2 mai 1998 à Toronto, au Canada, où furent montrés les 1870 Cinématons qui existaient à l’époque.

 


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