image du film.COCKTAIL MORLOCK (OU ENCORE UN PERNOD, YVES)

Année : 1980. Durée : 25'

Fiche technique :
Réalisation, image, montage, son : Gérard Courant.
Interprétation : les membres de l’Académie Morlock : Roland Lethem, Joseph Morder, Guy Pezzetta, Jean-Claude Réminiac, Vincent Tolédano, Daniel Belcberg, Gérard Courant, Jean Douchet, Alain Marchand, Luc Moullet, Dominique Noguez, François Raoul-Duval, et par ordre d’apparition à l’écran, François Vielfaure, Sylvie Reymond-Lépine, Jean-Marc L., Jack Gajoz, Gérard Lester, Stéphane Monclaire, Armand Ventre, Jean-Claude Guiguet, Isabelle Catona, Madame et Monsieur Gilles Colpart, Gérard Fridman, Dominique Terres, Catherine Zbinden, Yves Marie Rollin, Robert Grelier, Clovis Vaï, Bernard Nauer, Philippe J. Maarek, Olivier Gérard, Antonietta Pizzorno, Ann Vorms, Lenny Borger, Françoise Michaud, Dominique Delcourt, Jacques Ristori, Chantal de Béchade, André Cornand, Lily Golendorf, Raphaël Bassan, Michel Jaffrennou, Yves Lehmann, Michèle Levieux, Jean-Pierre Mocky, Marie-Noëlle Kauffmann, Rosine Grange, etc.
Voix off : Gérard Courant, Joseph Morder.
Production : K.O.C.K. Production, Gérard Courant
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Tournage : 15 décembre 1980 dans les salons du club Pernod à Paris (France).
Format d’origine : Super 8 mm.
Pellicule : Ektachrome.
Format de projection : Vidéo.
Procédé : Couleur. Sonore.
Collection publique : BNF (Bibliothèque Nationale de France), Paris (France).
Première projection publique : 31 janvier 1981, Galerie de l’Ouvertür à Paris (France).
Principaux lieux de diffusion :
-Galerie de l'Ouvertür, Paris (France), 1981
-Galerie Donguy, Paris (France), 1984
-Cinémathèque Française, Paris (France), 1991
-Garden Party Morlock à Bande à part, Châteauroux (France), 1992
-Rencontres du 8e type, Tours (France), 1995
-Cinéma Le Cinématographe, Nantes (France), 1999
-Site YouTube, 2012.
Prix, récompenses, palmarès :
-Fait partie de la liste de 77 films, Degrees of Diagonale, établie par Ostine Bottine, site Letterboxd (Nouvelle-Zélande), 2021.

Présentation >>>

Les Morlocks sont une race de cinéastes à part. Ils vénèrent la gent canine et préfèrent l'ombre à la lumière, les caves à la surface, la dérision au sérieux. Au départ de cette aventure, dans la foulée de Herbert George Wells, Francis Blanche et Jean-Pierre Mocky, il y a Joseph Morder le tueur, inventeur (avec Guy Pezzetta et Jean-Claude Réminiac) de la tribu, puis (avec Vincent Tolédano et votre cinéaste hyper-hollywoodien professionnel) de l'Académie Morlock.


Vous avez dit Morlock ?

Les Morlocks, c'est quoi, au juste ?




Le mot « morlock » a deux origines identifiées.

La première vient du remarquable roman d'Herbert George Wells, La Machine à explorer le temps et de l'excellent film du même titre que George Pal a fidèlement adapté au cinéma en 1960(1). Les Morlocks sont des êtres mi-hommes, mi-bêtes, des sortes d'hommes préhistoriques qui vivent des millénaires dans le futur(2). Ils font partie de l'une des deux espèces d'êtres humanoïdes qui existent sur terre, l'autre étant les Élois. Ces derniers sont des adolescents qui vivent à la surface et qui ne travaillent pas. Ils sont beaux, jeunes, naïfs et oisifs. Et, sous terre, il y a ceux que l'on ne voit pas, les fameux Morlocks, qui travaillent. Ils sont laids, cruels, recouverts de longs poils, assez proches de l'homme de Cro-Magnon ou de Neandertal et ils ne supportent pas la lumière. C'est pourquoi ils demeurent dans d'immenses cavernes. De plus, pour aggraver leur cas, ils sont anthropophages et se nourrissent exclusivement des Élois. Cela étant dit, il faut reconnaître que ces personnages sont insolites, car ce sont des hommes préhistoriques... des temps futurs... Et c'est un peu comme cela que nous, les Morlocks, nous nous définissons : nous sommes des cinéastes des temps préhistoriques (du cinéma) de l'avant-garde. Nos maîtres, ce sont Albert Kahn, Auguste et Louis Lumière.

Il existe une deuxième origine du mot « morlock ». Le nom « Morloch » avec un « h » apparaît dans le film Snobs(3), l'un des premiers réalisés par Jean-Pierre Mocky avec Francis Blanche, dans le rôle de Morloch qui est un personnage fourbe et véreux. Francis Blanche est un peu le père spirituel des Morlocks.

Dans la foulée de mai 68, Joseph Morder et deux joyeux farfelus apprentis cinéastes, Guy Pezzetta et Jean-Claude Réminiac, étudiants avec lui au Conservatoire Indépendant du Cinéma Français, fondent le groupe Morlock. Au même moment, en 1970, Joseph Morder et Daniel Belcberg créent les archives Morlocks dont l'ambition est de fixer sur la pellicule toutes les manifestations corporatistes, syndicales, politiques et toutes sortes de rassemblements de personnes(4).

Dès 1973, Joseph Morder lance le prix Morlock(5) qui est à la fois le prix le plus convoité et le plus redouté ! Il est le plus désiré car il couronne un cinéaste (ou un comédien, un laboratoire de film, un journaliste, un jury, voire un lanceur de tartes à la crème, etc) au ton libre, anti-conformiste, à l'esprit Morlock. Cela permet au récipiendaire d'être primé à bon compte : même s'il est contre l'institution des prix, être titulaire du prix Morlock est si drôle, si décalé, Morlock autrement dit, que le primé n'aura pas d'état d'âme et ne se posera même pas la question du bon usage, ou non, de recevoir un prix. Il peut être également le plus redouté car il sacre, parfois, rarement il est vrai, des personnes (ou des institutions) qui se prennent trop au sérieux et qui sont à des années-lumière de la philosophie Morlock.

Même si les Morlocks préfèrent l'ombre aux sunlights, Joseph Morder, l'âme des Morlocks, Vincent Tolédano et moi-même avons créé une académie de doux dingues du cinéma où notre humour et notre regard morlocks sur le monde nous permettent de philosopher entre nous : c'est l'Académie Morlock, composée de treize membres – dont trois présidents – et d'une secrétaire, tous nommés à vie(6).

L'Académie fut présentée à la presse le 15 décembre 1980 dans les salons du club Pernod, sur les Champs-Élysées à Paris. Ce fut un moment rare et la soirée fut un grand succès. Environ deux cents personnes, cinéastes, journalistes et compagnons de route des Morlocks vinrent à cette fête parmi lesquels on remarqua, comme le signala Raphaël Bassan, spécialiste du cinéma hyper-hollywoodien professionnel(7), des membres éminents de la profession cinématographique comme Robert Chazal, le très influent critique de cinéma de France soir, Jack Gajoz, le futur directeur de la FÉMIS ou Jean-Claude Guiguet, l'un des cinéastes français les plus originaux.

Avant de dire que la fête fut réussie – et elle le fut au-delà de toutes nos espérances ! – il faut préciser que nous avions contacté Monsieur Yves Lehmann, le directeur du club Pernod, pour lui proposer d'organiser la remise du prix Morlock et la présentation de l'académie du même nom dans sa grande salle de réception. Il avait répondu favorablement à notre demande sans se douter, un seul instant, du canular que nous lui préparions. La soirée avait commencé normalement et tranquillement. Les gens buvaient beaucoup et quand tout le monde fut un peu saoul, Joseph Morder et moi fîmes, chacun, à tour de rôle, un discours Morlock, très Morlock, pataphysique... C'est à ce moment-là, au bout de deux heures, que Monsieur Lehmann s'aperçut soudainement que l'Académie Morlock n'était pas ce qu'il croyait. Il imaginait recevoir les membres d'une Académie très respectable, avec de vieux croûtons et des habits verts. C'était tout le contraire. Nous avions des jeans, des cheveux longs, des caméras. Joseph a d'abord fait un discours. Puis ce fut mon tour... Dans le mien, j'insultais chaque membre de l'Académie... Je me souviendrai toujours du visage de Monsieur Lehmann, situé à ma droite, qui se décomposait à mesure que j'avançais dans la lecture de mon discours... Son visage se colorait de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il ne comprenait rien de ce qui se passait... Cela jeta un léger froid dans la soirée, mais il s'évapora rapidement grâce à l'absorption massive de boisson anisée offerte par la maison. Le point d'orgue fut l'arrivée de Jean-Pierre Mocky vers la fin de notre réunion qui détendit l'atmosphère et donna un coup de fouet à notre assemblée.

Bien entendu, je filmais ce moment historique selon une technique spéciale que j'inaugurais en la circonstance : je tournais image par image en déclenchant chaque image (chaque plan) manuellement, oeuvrant de la même façon que si je me servais d'un appareil photo qui aurait possédé une autonomie de plusieurs milliers de poses(8).

Pour montrer un tel film, il est obligatoire d'utiliser un projecteur d'analyse qui projette à 3 images par seconde. Chacun des photogrammes de Cocktail Morlock (ou encore un Pernod, Yves) – c'est ainsi que le film s'appelle – dure huit fois plus de temps que lors d'une projection « normale » à 24 images par seconde.

Par conséquent, chaque image est décomposée – arrêtée, comme gelée – dans son mouvement. Et, comme j'ai tenu à libérer complètement ma caméra (jusqu'à ne pas regarder dans le viseur) on remarque une variation d'images déstabilisées qui ne cherchent jamais à être fixes. Ce procédé crée un mouvement tourbillonnant et une image qui se rapproche ostensiblement de la peinture, qui va vers l'abstraction tout en se situant très près de la photographie.

Au début des années 1990, j'ai transféré ce film en vidéo en conservant scrupuleusement ce mouvement décomposé. Je lui ai adjoint une bande sonore faite d'une conversation délirante entre Joseph Morder et moi où nous commentions à la manière Morlock – autour du thème du pernod – les images du film. À ma très grande surprise, le film fit scandale à l'occasion de plusieurs projections en province(9) alors que la version muette n'avait jamais soulevé la moindre réaction. Cela faisait bien une quinzaine d'années qu'une telle aventure ne m'était plus arrivée. Après réflexion, j'en conclus que la voix off, au cinéma, peut encore bousculer les esprits rétrogrades alors que l'image, tellement usée jusqu'à la corde par l'utilisation et l'accumulation des effets spéciaux tant au cinéma qu'à la télévision, a aujourd'hui, plus de peine à déranger.



(Gérard Courant)






Notes :



(1) La Machine à explorer le temps. (The Time Machine). 1960. U.S.A. Réalisateur : George Pal. Scénario : David Duncan. Photographie : Paul Vogel. Effets spéciaux : Gene Warren. Production : Galaxy / M.G.M. Interprètes : Rod Taylor (George), Yvette Mimieux (Weena), Alan Young. Couleurs. 103 minutes.

(2) Le héros du film, qui voyage dans le futur, arrive en 802 701 !

(3) Snobs. 1961. France. Réalisateur : Jean-Pierre Mocky. Scénario : Jean-Pierre Mocky, Alain Noury. Photographie : Marcel Weiss. Musique : Joseph Kosma. Production : Balzac Films. Interprètes : Francis Blanche (Morloch), Gérard Hoffman (Courtin), Michael Lonsdale (Dufaut), Élina Labourdette (Mme de Saint-Aigne), Jacques Dufihlo (Lambotte), Jean Galland (l'évêque), Jean Tissier (Chauvin), Véronique Nordey (Sarah). Noir et blanc. 90 minutes. 

(4) Plusieurs centaines ont été filmées, des obsèques du philosophe Jean-Paul Sartre et du maoïste Jean-Pierre Overney, aux défilés annuels du 1er mai, ainsi que des chantiers (comme la construction du Centre Pompidou), des campagnes électorales, etc. Lorsque Joseph Morder est absent de Paris, il demande à des amis cinéastes de filmer à sa place selon un cahier des charges précis. J'ai eu l'occasion de filmer 6 archives Morlocks : 2 en 1982, 2 en 1988, 1 en 2002 et 1 en 2004 (voir filmographie).

(5) Voir la liste ci-après.

(6) Voir la liste ci-après.

(7) In Antennes, n° 6, mars 1981. Raphaël Bassan concluait : « Il est bien connu qu'un événement culturel quel qu'il soit, pour exister, doit être avant tout une chose publique, se situant dans un courant bien déterminé ».

(8) Ce film est fait d'une bobine Super 8 mm, soit environ 3600 photogrammes ou 3600 images.

(9) En particulier à Tours en 1995 et à Nantes en 1999. Comme cela avait été déjà le cas d'Urgent ou à quoi bon exécuter des projets puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante en 1977 à Avignon (voir leçon 8). Pourtant, ces publics tourangeaux et nantais étaient sélectionnés dans les milieux culturels et universitaires ! Conclusion : un film provocateur doit provoquer tous les publics. Dans son roman Les Martagons, Dominique Noguez va encore plus loin : le public universitaire serait l'un des plus frileux et les plus conservateurs. J'y lis (page 15) : « il avait acquis les mille et un trucs qui permettent d'espérer figurer un jour dans l'avant-garde vue par les universitaires, c'est-à-dire d'être toujours en retard d'une guerre ». Bien sûr, il s'agit d'un roman. Mais comme l'ami Noguez se cache derrière ces Quatre Mousquetaires de la provocation que sont Julien (un ancien étudiant en arts plastiques à Paris I, annexe Saint-Charles où l'auteur a longuement enseigné l'esthétique) et ses comparses anars on n'est pas très loin de la pensée profonde de l'auteur d'Une renaissance du cinéma – le cinéma « underground » américain.




MEMBRES DE L'ACADÉMIE MORLOCK



Président d'honneur :

Roland Lethem



Présidents :

Gérard Courant

Joseph Morder

Vincent Tolédano



Membres fondateurs :

Joseph Morder

Guy Pezzetta

Jean-Claude Réminiac



Membres :

Daniel Belcberg

† Jean Douchet

Noël Godin

† Alain Marchand

† Mary Meerson

† Jean-Pierre Mocky

Luc Moullet

† Dominique Noguez

François Raoul-Duval



Secrétaire :

Françoise Michaud



Correspondants :

† Sophie Baudey (Romorantin, France)

Indra Bhose et Florence Lafon (Londres, Royaume-Uni)

† Alf Bold (Berlin, Allemagne)

Jaque Dutoit (Bienne, Suisse)

Edwin Jahiel (Urbana, Illinois, États-Unis d'Amérique)

Denis Laplante (Montréal, Québec, Canada)

Pavlina Zheleva (Sofia, Bulgarie)






LISTE DES PRIX MORLOCKS



  • Hôtel Monterey de Chantal Akerman (Toulon, 1973)

  • Place de la République de Louis Malle (1974)

  • Le Journal de David Holzman de Jim Mac Bride (1975)

  • Heroes de Frederic Becker (1975)

  • La Vache qui rumine de Georges Rey (1976)

  • Salomé de Teo Hernandez (Porte de la Suisse, Paris, 1977)

  • Rasage et Cinématon de Gérard Courant (La Rochelle, 1978)

  • Pareil pas pareil de Uziel Perez (Trouville, 1978)

  • Blockhaus Mia de Mara Pigeon (Namur, 1978)

  • L'Âge doré de Gérard Courant (Namur, 1978)

  • Noël Godin, journaliste belge (Namur, 1978)

  • Bruno Chaloin, projectionniste (Cannes, 1979)

  • Narcisse de Vincent Tolédano (Épinay-sur-Seine, 1979)

  • Le jury du Festival des Jeunes Auteurs de Belfort (1979)

  • Sauve qui peut (la vie), maquette vidéo de Jean-Luc Godard (Digne, 1980)

  • Spots, vidéos de Bob Wilson (Digne, 1980)

  • De la nuée à la résistance de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet (Digne, 1980)

  • Des événements importants et des gens ordinaires de Raoul Ruiz (Cannes 1980)

  • Alfred Hitchcock, pour l'ensemble de son oeuvre (Cannes, 1980)

  • François Vielfaure, prix d'interprétation dans Aurélia, Aurélia (Belfort, 1980)

  • François Raoul-Duval, prix d'interprétation dans Et pourtant elle tourne (Belfort, 1980)

  • Roland Lethem, pour l'ensemble de son oeuvre (1980)

  • Abel Gance, pour l'ensemble de son oeuvre (1980)

  • Rosette sort le soir de Rosette (Rouen, 1981)

  • Les Photos d'Alixe de Jean Eustache (Lille, 1981)

  • Eva de Florence Rousseau (Clermont-Ferrand, 1983)

  • Simon Lefranc de Yves Pelletier (Montréal, 1984)

  • Yves Antoine Judde et Bruce Krebs, pour l'ensemble de leur oeuvre (Lübeck, 1984)

  • Trans Octo Vision, le laboratoire le plus gonflé (1985)

  • Georges Le Gloupier, pour le meilleur lancer de tarte à la crème (sur la personne de Jean-Luc Godard, Cannes, 1985)

  • Vincent Tolédano, prix d'interprétation pour Mémoires d'un juif tropical de Joseph Morder (FIAG, Paris, 1986)

  • Le comité d'organisation des rencontres de Digne (Digne, 1986)

  • Rentrée des classes de Jacques Rozier (Digne, 1986)

  • Basile Vaugeois, plus jeune cinématoné de l'histoire (Paris, 1986)

  • Association Bande à part, Grand Prix Morlock 1991

  • Philippe Leclert, Grand Prix Morlock 1992

  • Dominique Païni et la Cinémathèque Française, Grand Prix Morlock 1993

  • Les Barbouzes, Grand Prix Morlock 1994

  • Jaques Dutoit, Grand Prix Morlock 1995

  • Jacky Yonnet et le Carré Amelot, Grand Prix Morlock 1996

  • Corinne Bopp, Marianne Geslin et l'équipe de Périphérie, Prix Morlock Spécial Marcel Hanoun (Montreuil, 2012)

  • Philippe Truffault, Grand Prix Morlock 2021 pour L'Attente et l'ensemble de son œuvre

Critique >>>

POUR EXISTER UN ÉVÉNEMENT DOIT ÊTRE UNE CHOSE PUBLIQUE

L’Académie Morlock a été officiellement inaugurée le 15 décembre dernier au Club Pernod comme il se doit ! Des cinéastes et des critiques aussi prestigieux que Jean Douchet, Luc Moullet ou Dominique Noguez ont accepté de faire partie du bureau. La soirée fut un succès, et l’on y côtoyait des représentants des diverses branches de la profession, des cinéastes marginaux au très sérieux Robert Chazal, critique à France Soir.

Il est bien connu qu’un événement culturel quel qu’il soit, pour exister, doit être avant tout une chose publique, se situant dans un courant bien déterminé.

(Raphaël Bassan, Antennes, n° 6, mars 1981)



LA BANDE-SONORE EST UN CHEF D'OEUVRE

La bande-sonore est un chef d’oeuvre absolu. Vous vous êtes livrés, Joseph et toi, à un duo inoubliable. Quelle merveille ! C’est un petit bijou et plus que ça, un collier de diamants.

(Message de Dominique Noguez sur le répondeur téléphonique de Gérard Courant, 29 octobre 2012)

 


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