Année : 2025. Durée : 1 H 24'
Fiche technique :
Réalisation, concept, image, partition sonore, montage : Gérard Courant.
Production : Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique, La Fondation Gérard Courant.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Tournage : 7 au 24 avril 2025 à Montreuil (France), Burzet (France), Saint-Marcellin (France), Ars-sur-Formans (France), Priay (France) et Épinac (France).
Version : Internationale.
Format : Vidéo HD.
Caméras : Sony Mini-DV, Canon GX9.
Cadre : 16/9.
Procédé : Couleur et noir et blanc.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
Première diffusion publique : 5 juin 2025, site YouTube.
Principaux lieux de diffusion : Site YouTube.
Dédicace : Le film est dédié au cinéaste Quentin Dupieux.
À coup sûr est un épisode des Carnets filmés de Gérard Courant entièrement filmé en France, principalement dans la région Sud-est en avril 2025.
Le film est divisé en 6 parties qui concernent 6 villes :
1) Montreuil (7 avril 2025). Le cinéaste montre la vue, côté cour, qu'il a de la fenêtre de son appartement.
2) Burzet (18 avril 2025). En marge de la procession du Vendredi saint qui a lieu chaque année depuis sept siècles et qu'il a tournée le même jour dans un autre Carnet filmé (Voyez donc ! Là !), Gérard Courant présente ce village de l'Ardèche dans une déambulation bucolique.
3) Saint-Marcellin (18 avril 2025). Plus tard, dans la soirée, le cinéaste promène sa caméra dans les principales artères de cette ville où il vécut dans son enfance.
4) Ars-sur-Formans (20 avril 2025). Le dimanche de Pâques, Gérard Courant visite le village qui se situe en plein cœur de la Dombes au nord de Lyon. C'est le village du curé Jean-Marie Vianney, dit le saint Curé d'Ars. Nous découvrons notamment son ancienne demeure et la basilique construite par Pierre Bossan (qui fut également l'architecte de la basilique de Fourvière à Lyon).
5) Priay (23 et 24 avril 2025). Le cinéaste montre ce qu'il voit de la fenêtre de sa maison de famille.
6) Épinac (25 avril 2025). Le film présente la gare désaffectée d'Épinac-les-Mines, un ancien village minier, situé aux portes du Morvan, entre Autun et Saulieu.
Après le printemps de Montreuil, les vieilles pierres et les volets colorés de Burzet, c'est la tombée de la nuit à Saint-Marcellin.
Images en noir et blanc pour une atmosphère de film noir, fond sonore qui martèle la déambulation au fil des rues. On s'attend à voir surgir des ombres, des figures locales, des résistants, des paysans, des commerçants, des vieilles habillées de noir... et même Barbara, perdue, au détour des rues où son enfance "dort à jamais".
Celle de Gérard Courant, dort à jamais certainement dans cette ville où... "le soir se penche, sur le côteau, bleu et gris, ombre de silence"... Il filme les rues de son enfance, la grande rue, le n°55, les vitrines transformées en street art, c'est "vachement beau !" ... des murs décrépis, des volets fermés, des réverbères allumés, des passages coupe-gorge, des bouteilles de whisky vides abandonnées, et puis... des chantiers !
La ville est en travaux "revitalisation du paysage urbain", "nouveau visage". La Place d'Armes est inaccessible, la Place Sully méconnaissable... La fontaine du Champ de Mars n'est plus qu'un jet d'eau éclairé, mais la façade du cinéma Les Méliès se découpe dans le ciel du soir. Belle image.
Comme Barbara, a-t-il eu tort de "revenir dans cette ville au loin perdue... " ?
En 2025, vingt après À travers l'univers, le cinéaste poursuit son travail de documentariste*.
"Sa démarche cinématographique n’est pas seulement un travail sur sa propre mémoire. En figeant, en 2004 et 2005, la réalité brute des lieux, il fige une époque. Quoi de plus réel que l’enregistrement « de ce qui existe et ce qui se passe » ? (...)
Dans 50 ou 100 ans, qu’en sera-t-il ? On perçoit bien la valeur de témoignage d’un tel document, hommage selon l’auteur aux inventeurs du cinéma, Auguste et Louis Lumière". (Trait d'union).
(Noëlle Roth, courriel envoyé au cinéaste, 2006 – 4 juin 2025)
*En mars 2006, Noëlle Roth avait écrit dans le mensuel saint-marcellinois Trait d'union sur À travers l'univers, l'inventaire filmé des 127 rues et 17 places que Gérard Courant avait consacré à Saint-Marcellin.
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