image du film.COMPRESSION ASCENSEUR POUR L'ÉCHAFAUD DE LOUIS MALLE

Année : 2025. Durée : 4' 08''

Fiche technique :
Réalisation, conception, effets spéciaux, montage : Gérard Courant (à partir de : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle).
Production : Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique, La Fondation Gérard Courant.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Fabrication : Avril 2025 à Montreuil (France).
Format : Vidéo.
Cadre : 1,37.
Procédé : Noir et blanc.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).

Présentation >>>

Compression Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle est la réduction de 25 fois sa durée de : Ascenseur pour l'échafaud, le chef-d'œuvre que Louis Malle a réalisé en 1958, avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly, Yori Bertin, Lino Ventura, Félix Marten et Charles Denner, d’une durée de 1 heure 31 minutes en un film de 4 minutes 08 secondes. Le film est « compressé » à la manière d’une œuvre du sculpteur César. Mais à la différence du travail de cet artiste qui compressait des objets usuels, Compression Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle compresse un objet artistique !

Le tour de force et le pari de Compression Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle a été de fabriquer une compression totale : dans ce film, il ne manque pas un seul plan du film original !

Critique >>>

GÉRARD COURANT RÉINTERPRÈTE LE CINÉMA

« La réduction éloigne l’œuvre de la forme sous laquelle elle persiste dans les mémoires individuelles et collectives ». Le spectateur est ainsi plongé dans une expérience – nouvelle – esthétique. C’est de cette expérience que le spectateur peut ainsi se réapproprier l’œuvre et l’appréhender d’une autre manière que la forme initiale qui est ancrée dans la mémoire. Gérard Courant glisse vers une esthétique du déplacement, il recycle, il déplace, il réinterprète le cinéma et repense ainsi le rapport au monde à travers l’art. L’action de l’art constituerait à glisser d’une réalité à une autre, il semblerait que chez Gérard Courant il s’agisse davantage de déplacer une réalité au travers d’un médium spécifique, en l’occurrence ici le cinéma. « Le monde réel » est semble-t-il, chez le cinéaste, le point de départ de toutes ses œuvres, il soustrait la forme de l’espace du « monde réel » pour la disposer dans un espace différent, un espace en modulation.

(Estelle Pajot, L’œuvre filmée de Gérard Courant, Université de Bourgogne, UFR Sciences Humaines et Sociales, Département Histoire de l’Art et Archéologie, sous la direction de Isabelle Marinone, 2014)

 


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