image du film.LYON 2022 (CARNET FILMÉ : 7 août 2022)

Année : 2022. Durée : 1 H 18'

Fiche technique :
Réalisation, concept, image, son : Gérard Courant.
Interprétation : Les habitants de Lyon (France).
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Tournage : 7 août 2022 à Lyon (France).
Format : Vidéo HD.
Caméra : Canon G9X.
Cadre : 16/9.
Procédé : Couleur.
Version : Internationale.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
Première diffusion publique : Site YouTube, 11 septembre 2022.
Dédicace : Le film est dédié à Daniel Cordier.

Présentation >>>

Lyon 2022 est, en caméra subjective et en un seul plan-séquence d’une heure et quart, une déambulation à travers la ville de Lyon qui commence sur la colline de Fourvière et sa basilique pour se terminer sur l’autre colline lyonnaise, celle de la Croix-Rousse.

Entre ces deux sommets, le film s’enfonce dans le Vieux Lyon en empruntant le chemin des Rosaires, la montée (dans le sens de la descente) des Chazeaux, traverse la place Saint-Jean bordée de la cathédrale du même nom, puis longe le Palais de justice, les bords de Saône qu’il traverse au pont de la Feuillée. Le périple se poursuit par la rue d’Algérie, la célèbre place des Terreaux avec son hôtel de ville et le palais Saint-Pierre, la rue Puits Gaillot, les pentes de la Croix-Rousse avec sa multitude de marches et escaliers qui nous dirigent sur le Plateau. Le film se termine sur l’esplanade du boulevard de la Croix-Rousse et le Gros Caillou d’origine glacière.

Lyon 2022 est, depuis 2011 et avec quelques infimes variantes, le 11e film réalisé sur le même parcours et tourné selon le même principe de plan-séquence de 1 heure (ou de 1 heure et demie) :

-Les Deux Lyon (2011).

-Seulement Lyon (2013).

-Le Cœur de Lyon (2016).

-La Ballade de Lyon (2018).

-C'est Lyon (2019).

-Le Rendez-vous de Lyon (2019).

-Une heure à Lyon (2019).

-Ici Lyon (2019).

-La Marche de Lyon (2020).

-À la lyonnaise (2021).

Critique >>>

COMMENT NE PAS PENSER À JEAN MOULIN, ANTOINE FONLUPT ET DANIEL CORDIER ?

Ce 17 septembre 2022, j’ai fait le tour de ma ville de Fontaine (au pied de St Nizier, ville médaillée de la Résistance) avec les membres de l’association Mémoires, sur les traces des résistants locaux qui ont donné leur nom aux rues de la ville : Jean Bocq, Paul Vallier, Antoine Polotti, l’Abbé Vincent, André Hermitte… Non loin de chez moi, au pied de la falaise de la Poya, sous la roche, j’ai découvert l’endroit où ont été torturés, fusillés et enterrés début août 1944, trois jeunes hommes résistants.

En juin dernier, j’avais fait une balade avec mon amie lyonnaise Nicole, de Fourvière aux pentes de la Croix-Rousse, durant laquelle nous avons parlé de Jean Moulin, de Daniel Cordier, de la Résistance à Lyon, de L'Armée des ombres, de « la ficelle »… la balade parle d’eux, inévitablement.

Avec le film de Gérard Courant, Lyon 2022, je refais une partie de la même balade. L’imposante basilique, sur fond de ciel bleu, le faux sapin de Noël sur la place qui domine la ville, la verdure, la fraicheur, le chemin ombragé, les pentes et puis… la ville.

Canicule de l’été. Les quais de la Saône. Les murs peints, les graffitis, du street art, une librairie, une bibliothèque, un cinéma art et essai impasse Saint-Polycarpe, l’eau qui ruisselle malgré tout Place des Terreaux… la ville, en 2022. L’itinéraire passe par les plaques évoquant Antoine Fonlupt, Jean Moulin. Retour à la ficelle, au rocher de la Croix-Rousse. 80 ans après Daniel Cordier. Comment ne pas y penser ?

(Noëlle Roth, 18 septembre 2022)

 


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