image du film.À CHEVAL SUR LE 21 (CARNET FILMÉ : 22 décembre 2020 au 17 janvier 2021)

Année : 2021. Durée : 1 H 13'

Fiche technique :
Réalisation, concept, image, son, montage : Gérard Courant.
Musique : Giacinto Scelsi, Philippe Durville, York Höller, Philippe Hurel, Jean-Marc Singier, Philippe Manoury, Klaus Huber, François Rossé, Steve Reich.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Interprétation : Marin Czarnecki.
Tournage : 22 décembre 2020 au 17 janvier 2021 à Dijon (France), Jarnioux (France), Pont-de-Pany (France), Sainte-Marie-sur-Ouche (France), Gissey-sur-Ouche (France), Saint-Victor-sur-Ouche (France), La Bussière-sur-Ouche (France), Fleurey-sur-Ouche (France), Montreuil-sous-Bois (France), Vincennes (France).
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Format de tournage : Vidéo HD.
Caméra : Canon G9X + Eagle 4K.
Cadre : 16/9.
Procédé : Couleur.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris.
Langue : Internationale.
Dédicace : Le film est dédié à Bertrand Blier.
Année : 2021.
Durée : 1 heure 13 minutes.

Présentation >>>

À cheval sur le 21 est un épisode des Carnets filmés de Gérard Courant réalisé du 22 décembre 2020 au 17 janvier 2021 dans les départements de la Côte d'Or (code 21) du Rhône (code 69) et en Île-de-France.

Les principales séquence de À cheval sur le 21 :

-Le siège de l'ancienne Cinémathèque de Bourgogne Jean Douchet à Dijon.

-L'ancienne gare du tacot de Jarnioux de la ligne de chemin de fer Villefranche-sur-Saône à Tarare fermée en 1934.

-Le village de Jarnioux.

-La traversée de Jarnioux à pied de nuit.

-Après le Cinématon de Marin Czarnecki.

-Les gares de Pont-de Pany, Sainte-Marie-sur-Ouche, Gissey-sur-Ouche, Saint-Victor-sur-Ouche, La Bussière-sur-Ouche et Fleurey-sur Ouche de l'ancienne ligne de chemin de fer Épinac-les-Mines à Dijon.

-La chute de neige du 16 janvier 2021 à Montreuil-sous-Bois.

-Après la démolition de la Cité industrielle de Vincennes.

Critique >>>

LA FRANCE PROFONDE EST UN DÉSERT

La Cinémathèque Jean Douchet garde le secret de ses heures de gloire. Il fut un temps où les cinéphiles se réunissaient là, nombreux. Elle est fermée. Des voitures stationnent, d’autres passent. Ce n’est pas vraiment le désert, mais personne n’entre, les rares passants sont masqués, un vélo traverse le champ et la musique est lancinante. Le cinéaste est entré, les locaux sont vides.

Et puis c’est le jour de Noël. La gare de Jarnioux garde en mémoire le brouhaha des passagers, Voie du Tacot, le chemin est boueux. Le village est déserté, la France profonde est un désert, la nuit aussi. Il n’y a pas âme qui vive, juste des jeux de lumières.

Le 31 décembre, une autre gare, et puis une autre, une autre encore… rose, vert, vert de gris, pluie et neige mêlées, ciel blanc, hiver.

À Vincennes, la Cité industrielle est détruite. Terrains vagues et blocs de béton. Ville dite nouvelle ?

(Noëlle Roth 26 février 2021)

 


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